En fera, tout a commence depuis trois-quatre ans, Quand “l’homme de ma vie” a retourne de nouvelles responsabilites professionnelles : nouvelle pression (des-pressions ?), peur de ne point etre a J’ai hauteur, . il a commence a faire des malaises dits “vagaux”. Parrallelement, persuade que les moteurs qui le faisaient avancer jusque la etaient des moteurs “negatifs”, il avait entame une Gestalt-Therapie pour chercher a saisir ses propres modes de fonctionnement.
D’ailleurs un apri?m, il est rentre en me disant qu’il se demandait ce que celui-ci fichait la, qu’il ne se sentait bien nulle part, ni dans sa vie professionnelle, ni dans notre couple, qu’il n’arrivait plus a etre content.
Moi je n’avais que dalle decouvert venir, le ciel m’est tombe concernant la tete. Le parcours atypique, le ascension technique, cette image du bonheur que nous donnions, bien i§a n’etait qu’un leurre, une fuite c’est parti destinee a masquer un insondable vide interieur, un “puits sans fond”.
Decide a quitter une vie professionnelle qui ne lui donnait plus satisfaction, Cela reste revenu votre jour tout d’un stage therapeutique en me disant qu’il voulait etre. therapeute, et il a entrepris une formation. Et, a toutes les absences pour cause de travail se seront ajoutees les absences pour cause techniques, jusqu’a l’ete 2004 – stage residentiel de 3 semaines au sud – ou il L’a rencontree.
Pendant pres d’un an, j’ai cru que tout etait encore possible, qu’il me suffisait de remplacer, pour que bien redevienne “comme avant”. En outre a la fin de l’ete dernier, je me suis rendue compte que J’me mentais a moi-meme, et surtout, que j’etais seule a “y croire” i nouveau.
Alors j’ai du me resoudre a proposer la separation, a le corps, a mon coeur defendants. Ce blog temoigne de faire mes doutes, de mes coleres, de mes errances. au jour Au moment.
Puisse-t-il vous aidez a baliser ce chemin, comme d’autres ont su baliser le mien.
Voila dorenavant 48 heures que je sais.
Je sais qu’il y a une nouvelle cousine. Que tu l’as rencontree l’ete soir au cours de ton stage. Que vous entretenez une relation depuis bien 7 mois (novembre 200. date a laquelle j’ai recu le fameux SMS qui ne m’etait jamais destine : «Bon dimanche a toi la Belle, je t’aime d’amour. P.») Que ta formation a servi de cadre et/ou de pretexte a vos rencontres et vous permet de vous retrouver regulierement depuis quelques mois. Et que tu n’as nullement l’intention d’interrompre votre relation, beaucoup que ta «vie soit ici», c’est-a-dire ton bricolage et tes bambins. Ou il n’est deja plus question de moi.
Blessure d’amour propre. J’me releve apres le K.O. Je ne suis plus l’Elue, la Favorite, celle qui compte tellement qu’elle eclipse des autres, toutes les Autres. Mais de ca, J’me remettrai, meme si je souffre comme pas. D’autant que cette Autre (rien de pejoratif ici, je ne connais pas le prenom), n’a fera que s’engouffrer dans un vide que j’ai laisse, par negligence. «Pas de fumee sans feu», tel on dit. Si tu avais ete tout i fait content, tu n’aurais pas eprouve le besoin d’aller «voir ailleurs» si l’herbe etait plus degoi»tee. Or, elle l’est vraiment, surtout apres 18 ans de vie commune, le stress permanent et grandissant, deux bambins a elever et une epouse «improductive». Le poids, le boulet, celle qui «coupe les ailes». En face, l’attrait d’une nouveaute, le frisson d’effectuer connaissance, de se decouvrir quelque peu plus, un peu mieux, a chaque rencontre, et puis la fusion des premiers (e)mois, cette fusion primordiale qui t’a ete refusee a ta naissance, et que tu cherches desesperement, et puis une telle blessure que j’ai ravivee, bien involontairement, Afin de me couvrir, pour etre en accord avec moi-meme et authentique avec toi (non, je n’ai jamais eu a simuler quoi que votre soit. J’me dis que j’aurais peut-etre du. )
Voila pour et cela est de ma responsabilite: j’ai baisse la garde, oui, je me suis endormie dans le confort d’une relation que je pensais a toute epreuve, d’un amour que je pensais plus fort que l’ensemble des obstacles, et dans la routine d’un quotidien que j’assume, seule, depuis la naissance de T. Et puis je n’avais pas compris que tes acces de colere aussi violents que soudains, n’etaient que la face visible de l’iceberg de tristesse que tu cachais au fond de toi, mais que tu ne pouvais/savais jamais exprimer autrement jusqu’a present. En outre, c’est vrai, contrairement a toi, je n’avais gui?re – ou plus -besoin de fusion Afin de etre rassuree concernant ton amour : cela m’a fera avancer, et cela m’a donne de la force, votre paraissent tes encouragements, la confiance absolue que j’avais en toi et en ton jugement, ce regard a la fois bienveillant et pourtant sans concessions que tu as pose concernant les premiers aucun chanteuse, notamment, ou dans les debuts d’intervenante. Oui, j’ai pris de l’assurance minimum a minimum, grace a toi. Enfin, j’habite responsable d’avoir trop un moment cru – ou voulu croire – que ton malaise n’etait du qu’au stress de tes responsabilites professionnelles. Je t’ai regarde en faire toujours plus, aller forcement plus bas, forcement plus loin, sans t’avoir que dalle demande de bien ca, mais avec respect et admiration. Oui, j’ai eu tort de ne point m’alarmer davantage, j’ai ete lache de affirmer que les vacances et un peu de repos suffiraient a tout arranger.
En revanche, le est, je te le rends. Je ne me sens pas responsable de n’avoir gui?re pu ou su repondre a des attentes implicites, voire non formulees, jusqu’a ton retour du sud en fevrier dernier, alors que tu avais deja entame ta relation avec Elle. Tu es revenu avec tes demandes, des besoins clairs et explicites, ainsi, tu m’as laisse croire que la balle etait dans mon camp, qu’il est i nouveau temps libre de sauver une relation, qu’il ne tenait qu’a moi. Tu m’as donne nos cles Afin de venir te rejoindre aussi que tu avais deja ouvert ta porte a une Autre.