Comment est morte Myriam Sakhri ?
Jeune gendarme de 32 annees, dont le corps fut retrouve sans vie le 24 septembre 2011, avec une balle au foie, a le domicile de la caserne de Lyon. C’est bien l’objet de l’audience de mardi 26 janvier, pour determiner une reouverture de l’instruction par le parquet de Lyon, apres votre premier non-lieu confirme en cassation en 2015, ou J’ai these du suicide avait ete privilegiee. L’avocat une famille, me Vincent Brengarth expose les enjeux de cette deuxieme instruction. Entretien.
Depuis le commencement de l’enquete apres la mort de Johanna Sakhri, la famille ne croit gui?re au suicide d’une jeune femme ? Pourquoi votre these, confirmee par la cour de cassation est impossible concernant eux ?
Mes juges ont considere qu’il y’avait pu avoir un suicide Afin de des raisons personnelles sauf qu’en fera on a 1 ensemble d’elements factuels au dossier qui montrent quelles etaient nos difficultes rencontrees dans les semaines et les mois https://datingmentor.org/fr/wantmatures-review/ ayant precede le deces de Myriam Sakhri.
Cela y avait 1 contentieux qui l’opposait a une hierarchie, qui etait principalement lie a ses conditions d’embauche, a certains comportements de ses collegues qu’elle avait pu denoncer.
J’ai denonciation de ces agissements racistes, a participe au fera que ce climat hostile s’est resserre contre Johanna Sakhri…
Il semble mention surtout d’une ambiance deletere, a des comportements racistes, au coeur du centre d’operations ainsi que renseignement en gendarmerie (CORG) du Rhone dans lequel elle travaillait depuis juin 2010…
Cela y avait 2 trucs. Cela y avait une ambiance deletere qu’elle avait elle-meme denoncee, principalement avec des faits de racisme qui concernaient des conditions dans lesquelles etaient recues des individus au nom a consonance etrangere ou avec un fort accent etranger, qui n’etaient gui?re prises au serieux ou avec aucune empathie. Il existe aussi des remarques qui suivaient certains appels.
Notre harcelement ne fait aucun doute, parce que vous avez tous les ingredients qui sont reunis : une degradation des conditions de travail, des rumeurs diffusees a propos en vie privee de Myriam Sakhri…
La denonciation des agissements, a participe au fait que ce climat hostile s’est resserre contre Johanna Sakhri, ainsi, avec un personnel du CORG qui possi?de fini par se retourner contre elle. On voit aussi, dans votre situation, aussi meme qu’il pouvait y avoir un risque i sa place, l’inertie de sa hierarchie qui a refuse de voir les difficultes qu’elle pouvait accoster.
Le harcelement ne fait pas de doute, parce que vous avez l’integralite des ingredients qui sont reunis : une degradation des conditions d’embauche, des rumeurs diffusees a propos d’une vie privee de Myriam Sakhri. On allait jusqu’a verifier, de facon totalement anormale, quelques visites qu’elle pouvait obtenir.
On sait aussi qu’il y avait un certain nombre de remarques desobligeantes repetees. En depit de l’ensemble des elements il n’y a nullement eu de prise en consideration une gravite d’la situation dans laquelle elle se trouvait. On voit eu un deni en situation, probablement moteur dans la suite des evenements.
Notre raison Afin de laquelle nous demandons la reouverture c’est Afin de savoir quelle a ete le poste de harcelement au deces de Johanna Sakhri, sans rien exclure a ce stade.
Est-ce que vous pourrez nous expliquer l’enjeu de l’audience de votre mardi 26 janvier ?
Nous avons fourni un document d’une soixantaine de pages, illustrant la chronologie, les contradictions, des carences dans la maniere dont l’enquete a eu lieu. Et qui plus est dans la demonstration factuelle et juridique, ils font votre nombre de temoignages nouveaux, a l’appui de notre demande de reouverture.
Cela n’y a que le Procureur d’une Republique lequel pourra choisir s’il y a lieu de requerir a la reouverture d’une information judiciaire dans charges nouvelles. Donc, on a fera votre demande, et on a appris depuis des semaines dorenavant que le procureur general nous suivait au sein d’ notre demande parce qu’il a conclu dans votre dossier a la reouverture de l’information judiciaire Afin de a la fois harcelement et homicide involontaire.
Donc ca signifie que l’audience de demain est censee introduire un debat via une telle reouverture, debat concernant lequel on reste d’ores et deja suivi via le sol general, qui a saisi la chambre d’instruction Afin de cette reouverture d’instruction.
Un commentaire avait ete decouvert a proximite de son corps, qui mettait en cause votre colonel, son superieur hierarchique : ‘Merci a G. le connard !!’. Il n’a pas ete ecarte des investigations.
L’un des elements que vous pointez du doigt dans votre dossier reste surtout le deroulement de l’enquete. Qu’est-ce qui ne va nullement selon vous au deroule de l’investigation ?
Il existe un criti?re de depart, un mot avait ete decouvert a proximite de son corps, qui mettait en cause votre colonel, son superieur hierarchique : « Merci a G. le connard !! ». En depit du fera qu’il est mentionne, il n’a nullement ete ecarte des investigations, on le trouve y participer. Cela recoit plusieurs enqueteurs, il discute avec eux.
Un temoin, ancien gendarme, dans les nouvelles attestations au debat, a ete surpris par le fait que votre colonel s’est entretenu avec le Procureur de la Republique. Il raconte : « j’ai ete choque de cette presence et du manque d’independance qu’elle impliquait ».
Donc ce colonel participe aux investigations et est en mesure de impeccablement des orienter, ainsi, il n’a jamais ete considere tel pouvant etre mis en cause.
Depuis une totale anomalie dans cette toute premiere situation qui en amenera d’autres. Dans la premiere investigation conduite, on sent que des questions posees aux differents gendarmes du CORG, etaient orientees. On n’a souvent pas cherche ce qui pouvait poser de la peine a l’institution ou aux superieurs hierarchiques.
On sait que Myriam Sakhri recevait la visite d’un avocat. Sa hierarchie a ecrit au batonnier de l’ordre des avocats de Lyon pour demander s’ il s’agissait d’une relation normale. Cela va quand aussi loin.